Christophe R

Bonjour
Pourquoi investir 1.5 milliards d’euros et repartir de zéro alors que l’on a déjà un fabricant de panneau solaire bien Français.
Il se situe à Bourgoin Jallieu en isère. Il y a quelques années il était complétement intégré jusqu’aux modules (lingots/wafer/cellules/modules).
PHOTOWATT est maintenant juste fournisseur de wafer et il est détenu par EDF ener.
Mais il n’est pas rentable et EDF ener ne sait pas quoi en faire. Une usine qui agonise
Même en passant à la technologie monocristalline, je ne vois pas comment ce tout nouveau site va être rentable !!! L’avenir le dira

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

L’entreprise Photowatt est effectivement la plus ancienne société de fabrication de solaire phovoltaïque au monde. Si elle rencontre des difficultés depuis une quinzaine d’années, elle maintient toutefois un savoir-faire unique en France et en Europe et fait preuve de résilience, notamment grâce aux investissements portés par son actionnaire unique et aux équipes compétentes qui travaillent au sein de l’usine. 

Le modèle de CARBON est très différent en termes de solutions industrielles et de choix technologiques. C’est entre autres celui d’une giga-usine intégrée verticalement qui permet d’atteindre un optimum industriel permettant les économies d’échelle. À titre de comparaison, le site industriel de Photowatt s’étend sur quelques hectares, emploie moins de 200 personnes et produit quelques centaines de MW par an, tandis que la giga-usine de CARBON s’étendrait sur plusieurs dizaines d’hectares, emploierait 3000 personnes et produirait 5 GW (soit 5000 MW) par an. 

Corinne

Qu’est il prévu à ce jour en termes de mesures ER et finalement de compensation vis à vis de l’impact faune flore?

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

 

En effet, la zone étudiée pour l’éventuelle implantation de la giga-usine s’insère dans une vaste plaine littorale abritant une biodiversité remarquable, surtout en ce qui concerne la flore et l’avifaune avec une diversité d’espèces relativement élevée. Situé entre la Camargue, la plaine de la Crau et le littoral méditerranéen, il s’agit d’un espace de transition contrasté et original. 

 

La concertation, et notamment la réunion publique sur l’environnement, ont permis d’expliquer en détails les enjeux réglementaires concernant la procédure “éviter, réduire, compenser” (ERC) et les règles qui s’appliqueraient si l’implantation de CARBON était confirmée sur ce site. 

 

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le dossier de concertation et plus précisément le chapitre 4 sur les enjeux environnementaux. De la page 48 à la page 50 vous trouverez les impacts et les enjeux liés aux milieux naturels, faune, flore et zone humide et les mesures ERC liées, si le projet venait à être réalisé.

  

Vous trouverez le dossier de concertation téléchargeable ou consultable en ligne sur le lien suivant : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/08/CARBON-Dossier-de-concertation-WEB64.pdf 

 

Par ailleurs, nous vous invitons à consulter le compte-rendu littéral de la réunion publique thématique concernant l’environnement et la biodiversité : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/VERBATIM-Reupubthem1-VF.pdf ainsi que la présentation de la réunion : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/CARBON-PPT-ReuThem1-18-09.pdf.

 

Ces documents vous permettront certainement de compléter les informations contenues dans le dossier de concertation.  

 

Corinne

Bonjour. Est ce que le PPRT de Fos Ouest sera révisé ou est-ce qu’il y aura un nouveau PPRT?

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Le site du projet est situé au cœur d’une zone industrialo-portuaire d’ores et déjà soumise à un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Les PPRT sont des documents de planification visant à prévenir les risques associés à certaines installations classées présentant des dangers particulièrement importants pour la sécurité et la santé des populations voisines et pour l’environnement (effets sur la salubrité, la santé et la sécurité publiques directement ou par pollution du milieu).  

Dans le cadre du projet CARBON, il est prévu que les risques soient contenus au périmètre d’implantation. Si le PPRT devait être mis à jour, ce serait à l’initiative de l’État.

Daniel B.

Bonjour.
Lors de la reunion du 26-09 j’ai posé la question : quel accroissement des effectifs et moyens du SDIS et des pompiers est prévu face à l’augmentation des installations SEVESO et en particulier CARBON seuil haut ? Comment et par qui sont évalués ces moyens ?
La réponse a été que c’est le département ( et collectivités locales ?) qui devaient répondre. Merci de les convoquer à une prochaine réunion.

Une autre question : y a t il un seuil maxi de la concentration d’acide fluorhydrique dans l’air acceptable pour la santé en cas de dispersion dans l’atmosphère lors d’un accident (incendie, explosion, erreur de manipulation, …) ? comment Carbon peut il garantir celà ?

Une remarque : le rythme des réunions est trop accéléré pour permettre aux associations et organisations d’exploiter les infos reçues avant la fin des échanges et pour trouver les ressources pour etre présent chaque semaine. Lors de la concertation pour la liaison Fos Salon, par exemple, le rythme était de 1 reunion toutes les 2 semaines.
Merci de votre prise en compte.
Cordialement

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

La ZIP de Fos-sur-Mer compte déjà 15 sites SEVESO dont 12 seuil haut. Le SDIS est donc parfaitement organisé, formé et compétent pour répondre aux enjeux de sécurité. 

Lors de la réunion publique thématique 4, qui se tiendra le 12 octobre 2023 à 16h à Port-de-Bouc, salle polyvalente rue Gabriel Pérri, seront abordées les enjeux liés à l’intégration territoriale du projet.  

À ce titre, des représentants des collectivités, dont le Département, pourront être invités à s’exprimer sur les enjeux liés à leurs domaines de compétences propres.  

Des simulations sont en cours de réalisation pour voir quelles seraient les conséquences en cas d’accident, bien entendu. Nous avons désormais l’obligation d’avoir zéro impact en dehors du périmètre de l’usine. Concernant la dispersion dans l’atmosphère, nous allons mener une étude d’impact et une étude de danger. Dans l’usine, les employés sont équipés, formés et préparés à faire face à de tels événements. 

En cas de concertation préalable, la CNDP en définit les modalités, en confie l’organisation au maître d’ouvrage ou à la personne publique responsable et désigne un garant. Cette procédure suit ensuite les règles propres à la concertation au titre du code de l’environnement. La durée de la concertation est comprise entre 15 jours minimum et 3 mois maximum. 

Pour ce qui est des projets industriels comme celui porté par CARBON, la durée retenue est de 7 semaines en moyenne. Ces modalités ont été étudiés par les garants et validées par la CNDP. 

MCTB Golfe de Fos Environnement

Concernant l’emploi, les contrôles et la sécurité des 3 projets CARBON, GRAVITY et H2V.
Les inspecteurs et contrôleurs de la DREAL sont déjà surchargés de travail face aux industries déjà en place et ils devront faire face à une augmentation importante de travail si ces trois implantations voient le jour.

Question
la préfecture a-t ‘elle prévu un programme d’emploi de nouvelles ressources DREAL et si OUI, de combien de personnes supplémentaires ?

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Le directeur de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur a confirmé que les effectifs de contrôle serait renforcé à hauteur de 7 équivalents temps plein (ETP) à l’échelle régionale et sans doute 2 supplémentaires sur l’unité départementale des Bouches-du-Rhône.

MCTB Golfe de Fos Environnement

Bonjour,
Concernant les eaux, votre projet distingue 3 types d’eaux utilisées :
1 – les eaux de refroidissement des fours qui ne seront pas traitées car elles évolueront dans un circuit fermé
2 – les eaux de process qui seront traitées par station d’épuration puis rejetées dans le respect des objectifs de qualité du milieu récepteur (pg51)
3 – les eaux ménagères

Questions :
A) Il n’y a aucune indication sur le volume d’eaux nécessaires au refroidissement des fours et le volume d’eaux nécessaires aux process ; quelle est la part d’utilisation de chacun ?

B) Il n’y a aucune indication sur le volume d’eaux traitées par la station d’épuration ni sur le volume des eaux rejetées ?

C) Si ces eaux rejetées, in fine, respectent la qualité du milieu naturel, pourquoi ne sont-elles pas réutilisées dans un cercle vertueux pour le refroidissement des fours plutôt que rejetées, ce qui pourrait réduire en partie les prélèvements d’eaux industrielles dont le volume total prévu est de 2,7 millions de m3 ?

D) les eaux ménagères seront prélevées sur la nappe phréatique à raison de 55 000 m3/an ; quelle sera la taxe à payer sur ce prélèvement et qui sera le débiteur, GPMM ou CARBON ?

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Le réseau d’eau public industriel du Grand port maritime de Marseille permettrait de desservir la future usine CARBON. Cette eau est pompée dans le canal historique d’Arles, la station de pompage est située à Bouc précisément.

Ce canal prend sa source dans le Rhône au niveau d’Arles et est équipé d’un barrage anti-sel en aval de la station afin d’éviter les remontées d’eau de mer. La capacité annuelle de la station est de 90 millions de m³ d’eau non potable parmi lesquels 40 millions sont déjà distribués.

À ce jour, le besoin en eau brute et potable de l’usine est estimé à 2,7 millions de mètres cube par an. Sans optimisation des circuits en eau et rationalisation des besoins, la consommation annuelle de CARBON aurait été de plus de 8 millions de mètres cube par an. CARBON travaille encore à l’optimisation de la consommation d’eau.

À titre de comparaison, le débit du Rhône s’élève à 147,7 millions de mètres cube d’eau par jour (soit 6,156 millions de mètres cube par heure) et l’Étang de Berre contient près d’un milliard de m3 d’eau.

Au sein de l’usine, l’eau sera principalement utilisée pour : 

  • L’alimentation des circuits fermés de refroidissement des fours de cristallisation du silicium et de dépôt et diffusion sur les cellules ;
  • L’alimentation des circuits pour le traitement humide de surface des plaquettes et cellules (eau déionisée / osmosée) ;
  • L’alimentation des tours de lavage (absorbeurs-neutraliseurs) pour les gaz extraits du processus de fabrication ;
  • L’alimentation des réserves pour la lutte contre l’incendie ;
  • L’alimentation initiale de la cuve de sprinklage (extinction automatique en eau) ; Les besoins sanitaires et domestiques des salariés.

L’usine disposerait d’une boucle fermée pour le refroidissement des installations et d’un procédé de traitement, d’épuration et de recyclage qui permettrait notamment de réutiliser 67% de l’eau (les 33% restant étant notamment liés à la déperdition sous forme de vapeur d’eau lors du process de refroidissement des fours).

Les eaux issues des process de production des cellules et des panneaux photovoltaïques seraient récupérées, traitées spécifiquement grâce à un procédé de Zero Liquid Discharge (ZLD) permettant de rassembler les effluents (en particulier les acides et alcalins utilisés pour le lavage des wafers et la production de cellule) dans des boues, ensuite solidifiées pour être spécifiquement traitées. Ce procédé permet de retirer les matériaux polluants de l’eau ou des liquides, et de les réduire en déchets solides. Un traitement avancé (filtrage, dépollution, épuration) permettrait par ailleurs en fin de traitement de récupérer une eau propre qui serait réutilisée dans le process (recyclage) et en partie rejetée (1,3 million de m3) dans le milieu naturel (à ce jour encore à l’étude) conformément aux exigences réglementaires.

Les eaux nécessaires au refroidissement des fours seraient en circuit fermé (boucle), au sein duquel ne serait réinjecté que le différentiel lié aux pertes sous forme d’évaporation (1,3 million de m3). Des études sont lancées pour optimiser la condensation et récupération de ces vapeurs d’eau ainsi que la valorisation de la chaleur générée par ce processus.

Les eaux ménagères (sanitaires, restauration…) seraient traitées en interne au sein d’une station d’épuration dédiée puis rejetées dans le milieu naturel conformément aux exigences réglementaires.

Les eaux pluviales (en toiture en particulier) seraient en partie récupérées, utilisées, traitées pour être ensuite rejetées dans le milieu naturel conformément aux exigences réglementaires.

Toutes les informations relatives à l’eau sont précisées et développées aux pages 50 et 51 du dossier de concertation :

https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2023-08/CARBON-Dossier-de-concertation-WEB64.pdf

Également, vous pouvez prendre connaissance du compte-rendu de la réunion thématique dédiée à l’environnement et à la biodiversité : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/VERBATIM-Reupubthem1-VF.pdf

Nous ne manquerons pas de revenir vers vous avec plus de précisions lorsque les études auront été menées à leurs termes.

Hadja C.

Impacte sur l’environnement concernant le Traffic routier et l’absence de transport en commun

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

 

CARBON est particulièrement attaché à l’objectif de réduction du trafic routier lié à l’exploitation du site. Dans cette logique, CARBON souhaiterait favoriser le développement de moyens alternatifs au transport routier.   

Concernant les flux de produits et de marchandises entrants et sortants, des solutions de transports par voie maritime, fluviale et ferroviaire sont sérieusement envisagées comme des moyens d’expédition et d’acheminement pérenne.   

Pour ce qui est des produits entrants, 90% d’entre eux arriveraient par le port à conteneurs de Fos-sur-Mer localisé sur la darse voisine à moins de 10 kilomètres. Ainsi, le site de production serait approvisionné par camions depuis le port, minimisant le kilométrage pour le transport des produits entrants. Concernant les produits sortants, l’objectif de CARBON serait de profiter du futur aménagement d’une plateforme multimodale MODALIS en projet au nord du site. Le marché cible de CARBON serait en effet l’Europe, qui bénéficie d’une couverture substantielle en matière de fret ferroviaire. Le projet de plateforme multimodale se situe à moins de 10km du site potentiel de CARBON à Fos-sur-Mer. Le transport de produits finis se ferait donc en camions sur un très faible kilométrage jusqu’à cette plateforme. En attendant que le projet MODALIS se réalise, CARBON pourrait envisager une mutualisation du fret ferroviaire avec Ascométal qui dispose d’une desserte ferroviaire sur son site, à moins de 5 kilomètres du site envisagé par CARBON à Fos-sur-Mer ou encore l’utilisation de la plateforme « Terminal Ventillon » existante, située elle à moins de 10km.  

Concernant les futurs salariés, dans la mise en œuvre de son Plan de Déplacement d’entreprise, CARBON minimiserait l’impact des déplacements des salariés en portant un plan des mobilités alternatives pour sortir du “tout voiture”.   

Ainsi, dès la phase de chantier puis au début de l’exploitation du site, CARBON s’engagerait à mettre en place des navettes privées avec un parcours régulier et des points d’arrêts précis dans différentes villes voisines pour conduire ses salariés vers le site de production aux horaires de prise de poste. En complément, CARBON a d’ores et déjà mobilisé la Métropole afin d’envisager le développement de lignes de transport en commun sur des itinéraires et selon des modalités qui restent à discuter. 

De la même façon, CARBON a sollicité la Métropole et le GPMM afin d’envisager une desserte maritime en navettes-bateaux depuis le port de Martigues, et/ou Port-de-Bouc, et/ou Fos-sur-Mer, avec une possibilité d’intermodalité avec le rail (gares à proximité). Par ailleurs, CARBON prévoirait de mettre à disposition une flotte importante de vélos électriques pour ses salariés avec des bornes de recharges sur site (alimentées par les ombrières photovoltaïques). Enfin, pour ceux qui auraient toujours le besoin d’utiliser la voiture individuelle, CARBON envisagerait un parc de véhicules électriques, également avec des bornes de recharge sur site (alimentées par les ombrières photovoltaïques). 

Enfin, lors de la réunion publique thématique 4, qui se tiendra le 12 octobre 2023 à 16h à Port-de-Bouc, salle polyvalente rue Gabriel Pérri, seront abordées les enjeux liés à l’intégration territoriale du projet. 

Anais S.

Quid de la réflexion sur l’hébergement des foyers travaillant sur site ?

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Pour assurer l’accueil des futurs salariés sur le territoire, CARBON a déjà initié des échanges avec les autorités compétentes (État, Région, Département, Métropole, Ville de Fos-sur-Mer et communes limitrophes) concernant les mobilités, le logement, les services publics… 

Le jeudi 12 octobre 2023 se tiendra la réunion publique thématique 4 concernant l’intégration territoriale du projet CARBON, à Port-de-Bouc (Salle polyvalente, rue Gabriel Péri).  

Cette réunion sera l’occasion d’aborder – entre autres – les enjeux relatifs à l’accueil des futurs salariés sur le territoire. 

Nicolas C-M

Bonjour,
L’étang de Berre et le Golfe de Fos-sur-Mer subissent depuis de nombreuses années des installations vitales à l’économie française, dans une opacité assez impressionante quand on sait que le risque d’avoir un cancer est plus élevé à Fos-sur-Mer que partout ailleurs dans la région. L’usine ne doit donc pas être complètement renfermée sur elle-même, mais ouverte à la population, que les relations soient transparentes (dans le respect du secret de fabrication).
Il est primordial que l’usine soit reliée au réseau fluvial et au réseau ferré, cela doit être pris en compte dans les études de conception, il y a déjà bien assez de camions dans la zone.
Enfin dernier élément, les matériaux des batteries doivent absolument être recyclable et re-utilisable, quitte à prévoir un autre projet de démontage de batterie pour la suite.
Merci à vous

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

En effet, les équipes de CARBON mettent au cœur de leurs missions le dialogue avec le territoire d’accueil de la future giga-usine et la compréhension des enjeux liés à sa création.  

Dans ce sens, le dispositif mis en place dans le cadre de la concertation préalable au projet a été conçu pour que chacun puisse donner un avis, une opinion, ou puisse poser une question. À ce titre, jusqu’au 30 octobre, 6 temps d’échanges et 3 débats mobiles permettent d’aller à la rencontre de la population et de tous les acteurs concernés par ce projet pour répondre à leurs questions et prendre en compte leurs avis.  

Après le 30 octobre, un temps de “concertation continue” permettra à chacun de continuer à se renseigner et/ou de s’exprimer sur le projet avant l’enquête publique.  

Concernant les études de conception : La première giga-usine de CARBON devrait être implantée au sein de la zone industrialoportuaire (ZIP) de Fos-sur-Mer. Cette localisation stratégique révèle de nombreux avantages puisqu’il s’agit d’une zone industrielle préexistante, ce qui permet d’éviter la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers. Par sa position stratégique et son ouverture sur l’Europe, la Méditerranée, la ZIP de Fos-sur-Mer est une plateforme multimodale bénéficiant de connexions routières, ferroviaires, fluviales et maritimes préexistants ou en développement répondant aux besoins logistiques du projet CARBON. 

Dans le cadre du projet CARBON, la majorité des marchandises seraient acheminée à terme, par voie ferroviaire (50%) et par voie fluviale (25%) vers le marché européen. CARBON est particulièrement attaché à l’objectif de réduction du trafic routier lié à l’exploitation du site et souhaite favoriser des flux de produits et de marchandises entrants et sortants multimodaux, notamment en recourant au maximum au maritime, au fluvial et au ferroviaire.  

Pour ce qui est des produits entrants, 90% d’entre eux arriveraient par le port à conteneurs de Fos-sur-Mer localisé sur la darse voisine à moins de 10 kilomètres. Ainsi, le site de production serait approvisionné par camions depuis le port, minimisant ainsi le kilométrage pour le transport des produits entrants. Concernant les produits sortants, l’objectif de CARBON serait de profiter du futur aménagement d’une plateforme multimodale MODALIS en projet au nord du site. Le marché cible de CARBON serait en effet l’Europe, qui bénéficie d’une couverture substantielle en matière de fret ferroviaire. Le projet de plateforme multimodale se situe à moins de 10km du site potentiel de CARBON à Fos-sur-Mer. Le transport de produits finis se ferait donc en camions sur un très faible kilométrage jusqu’à cette plateforme. En attendant que le projet MODALIS se réalise, CARBON pourrait envisager une mutualisation du fret ferroviaire avec Ascométal qui dispose d’une desserte ferroviaire sur son site, à moins de 5 kilomètres du site envisagé par CARBON à Fos-sur-Mer ou encore l’utilisation de la plateforme « Terminal Ventillon » existante, située elle à moins de 10km. 

Concernant la recyclabilité des matériaux : CARBON est un projet de production de panneaux solaires et ne dépend donc pas de l’exploitation de batteries.  

Néanmoins, CARBON réfléchit actuellement à optimiser ses boucles de recyclage, notamment concernant les panneaux photovoltaïques en fin de vie grâce au concours des éco-organismes de collecte comme SOREN. Par ailleurs, les plans de conception de la future giga-usine inclue une boucle fermée pour le refroidissement des installations et d’un procédé de traitement, dépuration et de recyclage qui permettrait notamment de réutiliser 67% de l’eau. 

Nicolas B.

Bonjour excusez-moi de vous déranger je voulais savoir en tant que pontier de métier étant donné qu’il est assez dur de trouver un CDI pour ce poste je voulais savoir si vous aurez besoin de pontier pour la production de votre usine

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Merci pour l’intérêt que vous portez au projet CARBON. Il est prévu que CARBON recrute une diversité de profils d’opérateurs, techniciens, ingénieurs et cadres. Il est possible que la giga-usine nécessite des pontiers. 

Nous vous invitons à venir nous rencontrer à l’occasion de la réunion thématique publique 3 concernant l’emploi et la formation qui se tiendra le mardi 3 octobre 2023 à 18h à Istres (Auditorium André Noël, Hôtel de ville, esplanade Bernardin Laugier). 

Durant ce temps d’échanges, nous aborderons la question des métiers et des formations que généreraient la phase de travaux et la phase d’exploitation de la future giga-usine.  

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