Gilles M.

Messieurs les garants,

Veuillez trouver ci-joint la contribution de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur à la contribution publique relative au projet CARBON.

Vous en souhaitant bonne réception, et restant à votre disposition pour échanger sur ces sujets, nous vous prions d’agréer, Messieurs les garants, l’expression de nos meilleurs sentiments.

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Nous vous remercions pour votre contribution à la concertation.

Florent B.

Pour ce projet qui va permettre de contribuer à la réindustrialisation de notre pays et à sa souveraineté énergétique.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

CGT Dockers

Ci-joint l’avis porté par la CGTT Dockers

 

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Robin V.

Je trouve important qu’une filière française se développe sur le marché du photovoltaïque entre autre. Cette filière est une filière d’avenir. Beaucoup des acteurs français dans ce domaine n’ont pas résisté à l’effondrement du marché des années passées mais certains ont survécu. Il faut donc que des acteurs français soient présents afin de donner une nouvelle vie à la filière en Europe aussi bien dans la production de modules (wafer, cellules et modules) que dans les équipements industriels utilisés dans cette industrie

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Sébastien FOREST / DREAL

je souhaite via le fichier joint apporter par écrit des précisions suite à mon intervention lors de la réunion publique du 12 octobre dernier

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Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Jean-Sébastien B.

Ce projet est une énorme chance pour notre région. Je pense surtout aux filières d’enseignements techniques du bassin de l’étang de Berre mais aussi plus loin.
Voilà une production qui change (nous sommes habitués à la pétrochimie et sidérurgie). Aujourd’hui nous pourrions fabriquer des produits portés par l’avenir le tout dans un environnement industriel de technologies dite de pointe. J’ai entendu lors des 2 dernières réunions beaucoup de reproches dans la cause écologique (de personnes étant déjà depuis bien longtemps à la retraite). Pourtant c’est justement cette production qui permettra de gagner en émission de CO2… et surtout offrant des perspectives professionnelles pour de jeunes diplômés. Mais aussi pour des personnes moins qualifiées qui seront formés surplace.
Vivement le top départ.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

ADPLGF

ASSOCIATION DEFENSE ET PROTECTION DU LITTORAL DU GOLFE DE FOS

Avis d’ADPLGF site concertation CARBON
En tant qu’association de défense de l’environnement, nous sommes bien entendu pour la décarbonation des industries de la Zone Industrialo-portuaire. Cette zone industrielle est actuellement représentée par 13 usines Seveso seuil haut qui impactent le golfe de Fos en termes de pollution atmosphérique et de santé publique. L’association accueille d’un bon œil ces nouveaux projets représentant l’industrie du futur beaucoup moins polluante. Nous restons toutefois très attentifs sur l’envergure du projet prévoyant 3 000 emplois pour CARBON et 10 000 emplois en tenant compte de l’ensemble des projets industriels. Nous constatons actuellement avec les usines en place, une saturation des conditions de circulation que ce soit au niveau de la RN 568, de la RN 569 et de la desserte de Port St Louis du Rhone. L’apport de ces nouveaux emplois va multiplier les problèmes de circulation alors que les projets de contournement de la ville de Fos et d’aménagement de la liaison Fos Salon ne sont toujours pas réalisés. La DREAL nous annonce une mise en place des infrastructures à horizon 2035 et la mise en route de la giga usine est prévue pour fin 2026. Il est évident que dans ces conditions la réalisation du projet nous semble prématurée. Nous insistons particulièrement auprès de l’Etat pour activer le projet routier de façon à ce que les populations locales et de transit ne subissent pas des embouteillages conséquents dus à l’augmentation du trafic induit par l’industrie. ADPLGF reste vigilante sur l’état des infrastructures immobilières qui risquent de ne pas être suffisantes avec l’apport de la nouvelle population liée au projet. Aussi, l’association souhaite interpeller l’Etat et les collectivités territoriales pour accompagner cette augmentation de population qui va créer des besoins supplémentaires en matière d’écoles, d’hôpitaux et de transports. Il ne nous paraît pas acceptable que ces industries soient implantées sans les aménagements indispensables à notre territoire pour préserver la qualité de vie des riverains de la zone industrialo-portuaire. Nous souhaitons que l’Etat prenne ses responsabilités pour, dans un 1er temps, faire avancer très rapidement le dossier de la déviation Martigues/Port de bouc avec le contournement de Fos et la liaison Fos/Salon et dans un second temps l’aménagement du territoire en matière d’infrastructure liée à l’augmentation de la population.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Collectif Cistude

Objet : Contribution du collectif Cistude à la concertation publique sur le projet CARBON

Le collectif Cistude a participé avec assiduité à toutes les réunions de la concertation publique sur le projet CARBON. Le rythme de cette concertation, trop rapide et précipité, a évidemment entravé la participation citoyenne. Notre demande de prolongation de la concertation a fait l’objet d’un refus tacite et nous le regrettons.
Le collectif Cistude a abordé cette concertation avec un a priori favorable pour le photovoltaïque. Toutefois, c’est l’opportunité d’un projet précis, CARBON,  que nous nous sommes efforcés d’évaluer. Au fil de cette concertation sont apparus plusieurs éléments mettant en cause cette opportunité.

Biodiversité
Hormis le tableau page 47 résumant succinctement les données objectives des études d’impact, le caractère patrimonial de la biodiversité du site est systématiquement relativisé dans le corps du dossier de concertation. Malgré une demande de notre part formulée lors de la réunion du 12 septembre 2023 consacrée à cette thématique, puis réitérée à plusieurs reprises, les données des études d’impact sur la biodiversité n’ont pas été rendues publiques dans le temps de la concertation. A ce jour, elles n’ont même pas été publiées dans Silene Expert, base de données du Système d’Information de l’Inventaire et du Patrimoine Naturel (SINP).
C’est très regrettable car le site d’implantation du projet est remarquable, tant en ce qui concerne la flore et la faune que les habitats naturels. Sur une échelle à six niveaux (Favorable – Non significatif – Faible – Modéré – Fort – Majeur ), le niveau d’enjeu est fort en ce qui concerne la continuité écologique (corridor) et majeur en ce qui concerne la faune, la flore et les milieux naturels (zone humide) (cf. dossier de concertation, tableau p. 47).
Dans le dossier de concertation, le descriptif de la séquence ERC en reste au stade des généralités et il en a été de même lors de la réunion du 12 septembre 2023. Les quelques éléments plus précis avancés sont souvent peu sérieux. Ainsi, le maître d’ouvrage envisage, dans le cadre du dossier de demande de dérogation, des « opérations de transferts végétaux et animaux » (dossier de concertation, p. 49). Cette mesure, à l’efficacité très limitée pour la faune, est totalement illusoire en ce qui concerne la flore. De même, lors de la réunion de concertation, le maître d’ouvrage a présenté la pose de «nichoirs à anguilles » comme un élément de la séquence ERC. Faut-il rappeler que les anguilles se reproduisent dans la mer des Sargasses ? Ces éléments ne sont pas anecdotiques. Ils traduisent un défaut de prise en compte de l’enjeu biodiversité dans la conception du projet. S’il était mis en œuvre, le projet CARBON, se voulant vertueux en matière d’écologie, serait entaché par une faute originelle : un écocide.
D’autre part, l’étude des impacts environnementaux présentée, outre le fait qu’elle est incomplète, se limite à l’enceinte du site. Or l’implantation de CARBON ne peut être envisagée sans une adaptation des infrastructures (transport et logement notamment) dont l’impact environnemental serait très important. D’ores et déjà, certains élus locaux, s’appuyant sur les projets industriels en cours, demandent des dérogations à l’objectif ZAN pour construire des logements (La Provence, 14 octobre 2023). Aucune étude du cumul de ces impacts n’a été réalisée.

Infrastructures inadaptées au rythme du projet
Selon le Dire de l’État pour le SCOT de la Métropole Aix Marseille Provence (page 39) : « La prédominance de la voiture individuelle dans les déplacements du quotidien constitue progressivement un frein à l’attractivité de la métropole. Les lignes de bus, cars et TER sont saturées et les usagers rencontrent des difficultés de stationnement dans les gares. Les impacts négatifs sont amplifiés et aggravés : pollution, nuisances sonores, perte de temps pour les usagers, insécurité routière… La ligne ferroviaire littorale construite en 1860, alors que la région comptait 3 fois moins d’habitants qu’aujourd’hui, est en limite de capacité : les trains du quotidien sont saturés de passagers et les taux de retards et d’annulations sont les plus élevés de France. Le réseau ferroviaire vieillissant est désormais confronté à l’enjeu suivant : concilier les circulations ferroviaires avec les nombreux travaux à effectuer sur le réseau ».
Il faut ajouter à ce tableau, peu reluisant mais juste, brossé par l’État la saturation chronique des services de santé, notamment des services d’urgence hospitalière, et la pénurie de logements.

L’implantation de CARBON aurait pour conséquence la création de 3000 emplois directs. Nous avons demandé, à plusieurs reprises, un bilan des emplois indirects et induits susceptibles d’être générés par CARBON. Le maître d’ouvrage n’a pas été en mesure de nous le fournir.
Selon l’Insee, un emploi industriel direct génère 1,5 emploi indirect (sous-traitance) et 3 emplois induits (alimentation, logement, services, etc.). Cela correspondrait, pour les 3000 emplois directs créés par CARBON, à 4500 emplois indirects et 9000 emplois induits, soit un total de 16 500 salariés. Or CARBON envisage une mise en chantier en 2024 pour une mise en exploitation en 2026. Dans le contexte de pénurie d’infrastructures décrit précédemment, un tel afflux de population aggraverait au-delà du supportable le quotidien des citoyennes et citoyens de ce territoire.
La fragilité de l’actuel est incompatible avec la marche forcée qui serait imposée par le rythme du projet CARBON.

Au seul vu de ces deux enjeux, la biodiversité et les infrastructures, le projet CARBON, apparaît donc comme inopportun.
Trois alternatives sont proposées.

Alternative 1. Implanter CARBON sur une des friches industrielles du pourtour de l’Étang de Berre. A titre d’exemple, le choix du site de LyondellBasell, à Berre l’Étang permettrait peut-être d’éviter l’impact sur la biodiversité et de bénéficier d’infrastructures ferroviaires moins obsolètes. Sans préjuger des résultats, une étude sérieuse devrait être menée sur cette option.
Alternative 2. Mettre en œuvre un plan ambitieux de réduction du trafic routier fondé sur le ferroviaire, le fluvial et les pistes cyclables. En l’attente de sa réalisation, reporter le projet CARBON. Cette alternative permettrait de surmonter l’obstacle constitué par l’obsolescence des infrastructures. Toutefois, la problématique de l’impact sur la biodiversité resterait intacte.
Alternative 3. Abandonner le projet CARBON.

Christian M.
Coprésident du collectif Cistude

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Nicolas B.

Bonjour
Ravis qu une entreprise de cette envergure vienne s’implanter dans notre région

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